« Depuis que d’elle un jour j’ai pu m’amouracher »

Depuis que d’elle un jour j’ai pu m’amouracher
Jamais à ses attraits je n’ai pu m’arracher
Ton céleste regard, ma divine Denyse
Est un peu de l’enfer qui brûle et tyrannise !

(Ferdinand de Saussure, printemps-été 1872, BGE, Archives de Saussure 371/12, f. 39)


L’identité de Denyse et le contexte de la rédaction d’autres petits poèmes comme celui-ci ont été dévoilés par John E. Joseph dans sa biographie de Saussure (voir p. 127-128).

La Bibliothèque de Genève a désormais presque complété la mise en ligne de la totalité des manuscrits de Ferdinand de Saussure, qui sont librement consultables, avec leurs notices archivistiques très soignées, à partir de cette adresse :

https://archives.bge-geneve.ch/archive/layout/fondsnumerises/SAUSSURE_FERDINAND_DE/n:126

Dans la page des Ressources électroniques de notre site, section Catalogues d’archives et manuscrits, nous avons essayé de résumer les articulations majeures des fonds de la Bibliothèque de Genève concernant Saussure.

(et oui : parmi les manuscrits mis en ligne, il y a d’autres poèmes inédits dédiés à Denyse) (ici par exemple, ou ici…).