giuseppe d'ottavi

Ethnolinguistique et anthropologie linguistique : colloque SHESL 2024

Tout est prêt pour le colloque SHESL 2024 Ethnolinguistique – Anthropologie linguistique : histoires et état des lieux : le programme et le livret des résumés sont en ligne (Saussure y fait coucou).
Organisé par Chloé Laplantine, Cécile Leguy et Valentina Vapnarsky, il se tiendra dans les locaux de l’amphithéâtre Turing, Bâtiment Sophie Germain, Université Paris Cité, entre le 31 janvier et le 2 février prochains.

L’inscription est gratuite, mais obligatoire : le comité d’organisation est joignable à l’adresse shesl2024@listes.u-paris.fr

Toutes les info sont sur le site du colloque : shesl.org/colloque-shesl-2024/

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La double articulation, on en crève ! Repenser le signifiant – éd. F. Bravo

La double articulation, on en crève ! Repenser le signifiant, sous la direction de Federico Bravo, Limoges, Lambert-Lucas (Linguistique et sociolinguistique), 2023, 320 p. ISBN 978-2-35935-417-1, € 35
Notice de l’Éditeur, avec Table des matières.

Dans la quête des constituants ultimes du langage, l’hypothèse de la double articulation se veut une réponse économique à la question de la compositionalité du signe  : le morphème serait la plus petite unité signifiante de la chaîne parlée. Contre les pièges de l’ethnocentrisme linguistique, Lacan invoque le cas du mandarin, puis satirise   : «  Alors la double articulation, elle est marrante, là  ». Au-delà du ton ouvertement polémique des propos du psychanalyste, qui finira par déclarer «   … la double articulation, on en crève  !  », la question mérite d’être posée  : peut-on postuler un autre modèle sémiotique et, partant, une autre concevabilité du signe  ?
Penser / repenser la segmentation de la chaîne signifiante, telle est la problématique que ce volume entend soumettre au questionnement scientifique en mettant la double articulation du langage à l’épreuve de la linguistique, mais aussi de la sémiotique, de la poétique, de la psychanalyse, de la textométrie, de la didactique, de la cognition, des disciplines informatiques et des sciences de la communication.

Le volume recueille les actes du colloque organisé à l’Université Bordeaux-Montaigne (31 mars-1er avril 2022).
Parmi les contributions : J. E. Joseph, « Le dernier signifiant de Ferdinand de Saussure » ; Ph. Willemart, « Repenser le signifiant selon le Saussure de 1891 » ; Cl. Mejía Quijano, « Aposème et signifiants, l’étude de la parole chez Ferdinand de Saussure ».

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« Elle n’est pas un vêtement, mais un travestissement » (CLG, p. 52)

Pour ceux qui préfèrent ne pas adhérer à la motion Flanagin, voici une sélection idées cadeaux pour faire bonne impression sur les amis ou collègues saussuriens :

Bonnes Fêtes de la part du Comité du Cercle Ferdinand de Saussure !

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Language and Semiotic Studies, vol. 8, n. 1 (2022), Special Issue: Ferdinand de Saussure in Contemporary Semiotics, ed. B. Sørensen and T. Thellefsen

Language and Semiotic Studies, vol. 8, n. 1 (2022), ISSN 2751-7160. Special Issue: Ferdinand de Saussure in Contemporary Semiotics. Guest Editors: Bent Sørensen & Torkild Thellefsen.
Ce numéro est désormais disponible en ligne sur le site de l’Éditeur.

 

In Cours(e) we find, a goldmine of abstract ideas and (research) principles, and, seen from the perspective of the twentieth century, a novel approach to linguistic studies, concerning the distinction between langue and parole, language as a system of signs, the arbitrariness of the linguistic sign, value by difference, associative and syntagmatic axes, and, of course, sémiologie, as a science which studies the life (and laws) of signs in society.
Even though Saussure himself did not further develop any concrete or direct guidelines concerning the study and understanding of other sign systems than language, his abstract ideas and principles have influenced and still do influence, not only linguistic studies, but also fields of study concerning, for example, semiotics.
Therefore, with this volume we not only wish to honour the memory of the great linguist Ferdinand de Saussure, but also to contribute to the advancement of the understanding of his indeed excellent work in relation to semiotics.
The thirteen articles in this special issue on Saussure testify, in very different ways, his relevance for contemporary semiotics; and, the articles are organized into three main groups, namely (1) articles offering a fresh look on Saussurian concepts, such as language system (De Angelis, Danesi, Jungk), sign (Bulea Bronckart), arbitrariness, (Gvoždiak), structure, opposition and markedness (Danesi II), value (Bédouret-Larraburu), and linguistic innovation (Stawaska), (2) articles with a focus on mind, thought processes from the perspective of Saussure (Brandt, Bronckart), and, finally, (3) articles in which Saussurian concepts are applied in order to analyse and understand phenomena such as money (Bankov) and visual communication (Rudloff and Kjærboe, Chandler).

Extrait de l’introduction par Bent Sørensen et Torkild Thellefsen, p. 1-2.

[Contributions de Kristian Bankov, Sandrine Bédouret-Larraburu, Per Aage Brandt, Ecaterina Bulea Bronckart, Jean-Paul Bronckart, Daniel Chandler, Marcel Danesi, Rossana De Angelis, Isabel Victoria Galleguillos Jungk, Vít Gvoždiak, Rasmus Kjærboe, Maja Rudloff, Beata Stawarska]

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Toujours 25 novembre

La Ville de Genève vient de recevoir une collection de peintures d’un intérêt tout spécial, léguées par leur auteur, Mlle Elise-Catherine Müller, plus connue du monde scientifique sous le pseudonyme d’Hélène Smith. On se rappelle qu’Hélène Smith fut le médium qui servit de sujet à notre célèbre concitoyen, le prof. Th. Flournoy, pour ses belles recherches psychologiques, et qui lui fournit la matière de plusieurs ouvrages devenus classiques, en particulier de celui qui est intitulé : « Des Indes à la planète Mars ».
Ces peintures ont été exécutées en état de transe hypnotique et sont bien connues des spécialistes qui les ont étudiées en de nombreux articles scientifiques. Le Musée d’art et d’histoire les expose dès maintenant pendant quelques jours, dans la salle d’exposition de la section des arts décoratifs, non pour leur valeur esthétique, mais uniquement pour leur intérêt psychologique. Elles seront ensuite déposées au Laboratoire de psychologie de l’Université de Genève.
Le Musée est ouvert tous les jours, de 14 h. à 16 h. 30. Jeudi et dimanche, de 10 h. à midi et de 14 h. à 16 h. 30.

Dans cet article, paru dans le Journal de Genève du dimanche 3 novembre 1929 (p. 8), il n’y a que très peu à rectifier :
– l’expo (Élise Müller/Hélène Smith. Médium, artiste) a déménagé : maintenant, elle se trouve à la Bibliothèque de Genève ;
– on peut désormais compter sur une vidéo de présentation et sur des très beaux articles postés sur le blog de la BGE ;
– les horaires d’ouverture ont légèrement changé : l’expo est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 18h, le samedi de 9h à 12h.

Le dernier jour pour visiter l’expo, lui, est toujours le 25 novembre.

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