Afin de protéger, dans la mesure du possible, les intervenants et les auditeurs (ainsi que les organisateurs de Workshop) des risques liés à la présente crise sanitaire, le Comité central d’organisation de ICHoLS XV a opté pour la formule dématérialisée : ICHoLS XV aura lieu en ligne, entre 23 et 27 Aout 2021.
Cette décision, qui concerne donc aussi l’atelier organisé par le Cercle, a été prise en accord avec les dispositions des Institutions d’accueil.
A présent, le Comité envisage l’enregistrement audio-vidéo de chaque intervention, afin de contourner le décalage horaire et d’assurer un débat en direct, session après session, pendant la semaine du colloque.
Pierre-Yves Testenoire, Les anagrammes, Paris, Presses Universitaires de France (« Que sais-je ?, 4176 »), 2021, 128 pages, ISBN 978-2-7154-0090-0, € 9,00 / 6,99 Notice de l’Éditeur
Savez-vous qu’« un véto corse la finira », « la Révolution française » ? Qui se cache derrière le nom d’Avida Dollars, d’Alcofribas Nasier ou encore de Louis Jenrel ?
Vous avez dit « anagramme » ? Pierre-Yves Testenoire revient sur cette figure de style qui consiste à permuter les lettres d’un mot ou d’une expression pour en tirer un autre mot ou une autre expression, de sens radicalement différent, souvent loufoques. Tellement, qu’on les dirait parfois dotées du pouvoir de révéler le vrai sens des mots.
Cet art de cryptage autant que de décryptage est pratiqué depuis la plus haute Antiquité. Dans toutes les langues alphabétiques, on fait des anagrammes, qui peuvent prendre des formes variées : tantôt anacycliques ou palindromiques, tantôt saussuriennes ou psychanalytiques. Il existe même des anagrammes musicales ! Avec ce livre, elles n’auront plus de secrets pour vous.
Giuseppe Cosenza, « Ferdinand de Saussure e la fotografia. Tra istantanee e scatti del tempo della lingua », in Scatti di pensiero. La fotografia come problema filosofico, a cura di Marcello Walter Bruno, Giuseppe Cosenza e Caterina Martino, Milano-Udine, Mimesis («Semiotica e filosofia del linguaggio, 28»), 2021, p. 155-176. Notice de l’Éditeur
La fotografia, tecnologia che sembra votata alla riproduzione della realtà materiale, è un possibile oggetto di studio per i filosofi? Dall’altro lato la filosofia, indagine preliminare su qualunque campo del ragionamento, è un passaggio obbligato per l’operatività dei fotografi in quanto artisti? In questo volume provano a rispondere una serie di studiosi italiani di varia provenienza disciplinare, a cui si aggiungono due figure sconfinanti: Georges Didi-Huberman, filosofo che ha impugnato la macchina fotografica per illustrare il suo libro Scorze; e Joan Fontcuberta, fotografo che alla sua attività artistica ha sempre unito la riflessione teorica sull’immagine digitale. Ne viene fuori un primo tracciato storico sulle suggestioni che la fotografia ha fornito al pensiero di alcuni grandi filosofi della modernità occidentale (fra cui Peirce, Saussure, Wittgenstein e Freud) ma anche sul debito che alcuni grandi fotografi del Novecento hanno contratto con la tradizione filosofica (ad esempio il legame tra Luigi Ghirri e Giordano Bruno). Un tentativo di contestare l’idea di Günther Anders che “fotografare e filosofare sembrano escludersi a vicenda”.
Extrait de la quatrième de couverture.
Dans le même volume :
Emanuele Fadda, « La coscienza è una composite photograph. Sul significato della fotografia in Peirce », p. 141-154
Daniele Gambarara, « Prieto e la fotografia, fra pratica simbolica e pratica tecnica », p. 177-195
L’épisode (25 min., en anglais) est téléchargéable sous forme de fichier mp3, peut être écouté en streaming via le site hiphilangsci.net et peut être ajouté à vos playlist Spotify ou Apple podcasts.
Ce n’est pas la première escapade saussurienne chez les podcast : à l’occasion du centenaire de la parution du Cours, Daniele Gambarara, ancien Président du Cercle, était l’invité de Rai Radio 3, la radio nationale publique italienne, pour célébrer l’événement capital. Ce podcast, en italien, est toujours disponible à cette adresse.
Ferdinand de Saussure, Le Premier Cours de Linguistique Générale : la trilogie achevée. Sténogramme Caille, triple transcription, analyses et commentaires par François Vincent, Deauville, Éditions Champs-Élysées, 2021, 812 pages, ISBN 978-2-37939021-0, € 50 Site de l’Éditeur et du distributeur.
L’Auteur, docteur en Sciences du langage, s’est intéressé avec une profondeur inédite à celui qui fonde le socle de la linguistique moderne et contemporaine. « Un travail d’une grande importance, abouti, difficile, exigeant (…) un apport indéniable à la connaissance du corpus saussurien ». François Vincent apporte des réponses sur des questions matérielles et intellectuelles sur l’œuvre de Ferdinand de Saussure « précisant certaines choses essentielles du point de vue méthodologique » offrant « la lisibilité complète à un document précieux » modifiant « la vision que l’on peut avoir de tous les cours de Saussure » dans un texte publié « supérieur à toutes les éditions précédentes ». L’ouvrage « permet de mettre en évidence ce qui constitue les « nœuds » de la pensée saussurienne du signe sous-jacent à la pensée connue, mais peu apparents dans les différentes traditions des saussurismes du XXe siècle. C’est le cas tout particulièrement de la « théorie du mot » qui engage à la fois des aspects négligés de la réflexion saussurienne sur les unités linguistiques et leurs ontologies, et de la « théorie du quaternion », véritable carrefour de la conceptualité saussurienne (…) de quoi renouveler, voire réviser, une réflexion sur le « nominalisme » saussurien. François Vincent est en outre diplômé en psychologie et son intérêt plus récent pour la psychanalyse se situe toujours au centre de la trilogie pensée-langage-langue, de la catégorisation et des catégories dans les trois domaines. L’auteur examine les documents sources dont ceux de Caille ; l’ensemble de l’ouvrage permet de privilégier la thèse selon laquelle Louis Caille tenait le rôle de secrétaire de séance pour le cours original et neuf dont l’introduction dans les programmes modifiait l’orientation de l’enseignement de l’université. Il résulte de ce travail que, de facto, la seule source à proprement parler du Cours I est cette sténographie de Louis Caille, contrairement à ce que suggérait jusqu’ici la connaissance des textes considérés nécessairement dans l’ordre historique de leurs acquisitions.
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